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  • Photo du rédacteurAnne-Charlotte

Le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel et l'imaginaire, d'où la force de la visualisation positive !

Dernière mise à jour : il y a 2 jours




Saviez-vous que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel et l'imaginaire ?

Il est donc possible de le tromper, selon le degré d'intensité émotionnelle des stimuli reçus. Autrement dit, l'imaginaire associé à une émotion intense, peut être encodé par le cerveau comme une chose réelle. Par conséquent, ce qui est ressenti avec une émotion vive peut altérer notre capacité de discernement.


Prenons l'exemple d'un scénario virtuel peut-être déjà rencontré par certains d'entre vous. Avez-vous déjà regardé un film d'épouvante chez vous ou dans une salle obscure ? Si tel est le cas, avez-vous déjà ressenti durant la projection (et peut-être même dans les heures qui ont suivi) des sensations désagréables dans le corps, telles que des palpitations cardiaques, des sueurs froides, un sentiment d'insécurité, une peur voire une peur panique, avec l'impression que le monstre dans l'écran est "réellement" une menace pour vous, et que la fuite serait la solution idéale pour retrouver un semblant de calme ? Je resitue le contexte : vous êtes confortablement installé(e) dans votre canapé ou dans le fauteuil d'une salle de cinéma, le pop-corn sur les genoux, seul(e) ou avec un(e) ami(e) à côté de vous ; ce que vous voyez de terrifiant est projeté sur un écran, le monstre est bien virtuel et ne vous veut absolument rien... mais pourtant, votre imaginaire puissant est aux manettes et les signaux du danger sont enclenchés et vous alertent ! attention, ça clignote de partout ! tous les voyants sont au rouge ! l'émotion de la peur vous envahit plus ou moins fortement et vous vous sentez en insécurité, les mains moites et la respiration courte. L'explication est la suivante : durant ce moment cinématographique, votre cerveau n'a pas fait de distinction entre le réel et le virtuel.


Pensez maintenant à un examen que vous devez passer dans un an. Vous savez pertinemment que vous avez encore largement le temps de vous préparer, de réviser et d'être performant(e) le jour J, mais rien que de vous imaginer devant le jury, vous éprouvez des tremblements, la peur de perdre vos moyens vous submerge, peut-être même que des insomnies surviennent à force de ressasser vos appréhensions et votre crainte légitime d'échouer. A ce sujet, je reçois souvent des personnes que j'accompagne dans le cadre d'une préparation mentale à un événement (examen, accouchement, concours, permis de conduire, intervention chirurgicale, etc.), afin de se trouver dans les meilleures dispositions mentales, physiques et émotionnelles le jour de leur examen ou autre événement redouté. Lorsque certaines de ces personnes se trouvent devant moi et me font part de leur inquiétude concernant l'échéance à venir, c'est souvent comme si elles y étaient, comme si elles "vivaient" la scène, leur voix teintée d'une tension palpable et le corps intranquille. Je leur explique alors le processus qui se joue dans leur esprit et que nous sommes nombreux à connaître ou à avoir connu : "Vous avez beau savoir que vous avez encore de nombreux mois devant vous, que le jour J est loin d'être arrivé, qu'ici il n'y a aucun enjeu et que vous êtes en parfaite sécurité, le "simple" fait "d'imaginer" cette scène qui apparaît comme anxiogène active votre système nerveux orthosympathique, lequel est stimulé dans les situations de stress. L'émotion que vous ressentez lors de l'évocation de cet événement à venir est si forte que vous avez l'impression d'être déjà en train de réaliser votre prestation orale et de vous faire évaluer". Là encore, votre cerveau n'a pas fait de différence entre le réel et l'imaginaire.


Et comme nous avons tous expérimenté au moins une fois dans notre vie le fait de stresser pour des problèmes imaginaires ou qui n'ont pas lieu de nous angoisser à ce point, nous pouvons donc logiquement retrouver de la légèreté, de la sécurité intérieure et de la joie de vivre avec des bonheurs aussi bien imaginaires que réels ! Et c'est bien ça, la bonne nouvelle ! Comme la perception visuelle et l'imagination sollicitent les mêmes aires du cerveau et que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel et l'imaginaire, vous comprendrez facilement qu'il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de l'imagination, mais surtout ses bienfaits et les processus physiologiques qu'elle déclenche !


Et c'est précisément ce qui fait la force et la puissance de la visualisation positive lors des séances de Sophrologie et d'Hypnose où, justement, nous mettons à l'honneur cette "incapacité" du cerveau à distinguer le réel de l'imaginaire. Le principe de cette technique est de vous bâtir à chaque séance une bibiolthèque d'émotions positives en vous projetant dans un endroit que l'on appelle aussi "lieu ressource", où vous vous sentez vraiment bien, confiant(e), serein(e), -en fonction évidemment des besoins dont vous m'aurez parlé au préalable-, et de faire émerger des sensations agréables, des ressentis positifs, en vous appuyant justement sur vos propres ressources, sur des images épanouissantes ou des souvenirs agréables, qui sont pour vous synonymes de bien-être, de sérénité, etc. C'est ainsi que, guidé(e) par ma voix, dans un état de conscience modifié et au plus près de vos ressentis, vous vous immergez dans un environnement que vous affectionnez particulièrement, et vous engagez votre cerveau sur la route de l'apaisement et de la liberté retrouvée. Le pouvoir de la visualisation positive est d'envoyer de nouveau signaux, de nouvelles ondes positives à votre cerveau qui va justement, à force de répétition, imprimer ces scénarios positifs créés -et considérés comme réels-, et transmettre ces nouvelles informations à votre organisme. L'apaisement du cerveau va alors engendrer le relâchement du corps, et réciproquement, puisque l'un ne va pas sans l'autre.


Quant à ma propre expérience de Sophrologue, le plus souvent, au cabinet, c'est une image de plage et de mer qui revient (quelle surprise, non ?!), lorsque je demande aux personnes que j'accompagne quel est le lieu où elles se sentent le mieux. La nature en général est très plébiscitée, avec les bienfaits de la randonnée en montagne ou en forêt, assortie de la contemplation, rassérénante. Mais cela varie évidemment d'une personne à l'autre, et c'est ce qui rend mon métier si riche et passionnant ! Chaque rencontre est unique, chacun a son histoire, ses souvenirs, ses ancrages, et il m'arrive aussi bien d'embarquer une personne dans un lieu nocturne et festif en Amérique du Sud ou dans la mer de Corail, que dans une virée près des étoiles, un restaurant italien ou un parc naturel à l'autre bout du monde, tout en restant chacune confortablement assise dans notre fauteuil en plein Paris 11 ! :)


A bientôt pour vivre de nouvelles expériences inspirantes et libératrices ! Anne-Charlotte

 

 

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